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Les meilleurs codes triches pour une organisation d’archives efficace

Si tu jouais aux jeux vidéos dans les années 1990 ou 2000, les cheat codes ou codes triches te sont certainement familiers. Véritables formules magiques, ils sont particulièrement utiles pour gagner en liberté ou t’amuser encore plus (rappelle-toi le mode Elvis dans GTA San Andreas ou intprop censorgridsize 0 pour voir tes Sims dans le plus simple appareil). 

Mais surtout, ils peuvent faire gagner un temps fou et permettre d’aller plus loin dans le jeu. De façon générale, avec les codes triches, tout est plus cool et plus facile.

Bon, mais alors quel rapport avec la généalogie (c’était pas ça, le sujet de ce site ?) ? 

Dans la vraie vie, pas de codes triches, pas de combinaison <- / -> / L1 /  L2 / R1 / R2 /  haut / bas / <- / -> pour décoller en jet-pack, ni même de fenêtre dans laquelle taper MOTHERLODE pour faire fructifier son compte en banque. Et ça manque un peu, non ?

Qui dit recherche généalogique dit, inévitablement, accumulation de données qu’il faut impérativement conserver. Mais entre les fichiers numériques et les documents sur papier, difficile de ne pas se laisser submerger… 

Des petits codes triches pour organiser tes sources de façon logique, systématique, sans gaspiller de temps chaque fois que tu auras besoin de mettre le nez dedans, c’est ce que je te propose de découvrir tout de suite.

C’est l’organisation que j’utilise et que je trouve la plus efficace. Bien sûr, c’est personnel, et peut-être que cela ne te conviendra pas, mais je te suggère de l’essayer.

Ouvre une petite boîte de dialogue dans ta tête, et entre le code suivant : 

TYPE + DATE + NOM + VISUEL

Évidemment, pas la peine de défoncer la touche Enter de ton clavier, c’est une image ! Je m’explique :

La première chose à faire, c’est de regrouper les documents dont tu disposes en fonction de leur TYPE, la catégorie générale à laquelle ils appartiennent : les actes d’état civil (EC), les photos, les cartes postales, les pages de registres matricules, les articles de presse, enfin bref, tout ce que tu as. 

Ensuite, pour des fichiers numériques, crée des sous-dossiers par décennies. Pour des documents papier, suis le même principe, en faisant des piles avec intercalaires par exemple.

Tous les actes EC de la décennie 1860 dans un seul sous-dossier, ceux de 1870 dans un autre, etc. Procède de la même façon pour chacune des catégories. C’est le DATE (entendons-nous, pas de rendez-vous Tinder à la clé, juste des dates, comme « quelle date sommes-nous aujourd’hui ? », tu me suis).

Maintenant, c’est le moment de nommer tes fichiers. Pour un acte d’état civil, par exemple le mariage de Jean Dugenou et de Marie Machin, je te conseille d’opter pour « M – Jean Dugenou Marie Machin ». Simple non ? En indiquant le NOM des personnes concernées, tu retrouveras ton document facilement en le cherchant dans la barre de recherche de ton ordinateur. 

Pour un acte de naissance ou un acte de décès, il suffit de remplacer le M par un N ou un D + le nom de la personne concernée. Et si tu travailles avec une copie papier, tu as juste à placer une étiquette (autocollante ou non) bien visible dans un coin du document. 

Du visuel pour y voir plus clair

Enfin, dernière étape mais pas des moindres. Pour organiser tes documents et les identifier au premier coup d’œil, rien de tel qu’un élément VISUEL avec un code couleur. Sur ton ordinateur, change la couleur de tes dossiers. Ajoute à tes documents papier des pictogrammes tout simples et bien placés : tu ne risquera plus de t’attarder sur un acte de mariage si tu cherches un acte de décès. Tu peux trouver toutes sortes d’icônes sur des sites dédiés, comme flaticon.com ou freepik.com.

À la manière des blasons du Moyen-Âge, tu peux même aller plus loin en intégrant un pictogramme spécifique à chaque individu ou à chaque branche : un poisson pour cette lignée de marins-pêcheurs, une bobine de fil pour des tisserands… Tant que ça te parle, c’est le principal.

L’autre intérêt d’utiliser ce genre d’image, c’est qu’elles rendent tes fichiers plus attrayants. Parce que si tes dossiers ont la même tête que tes factures d’électricité, tu ne vas pas avoir tellement envie de les feuilleter.

Ce code triche peut être utilisé pour la plupart des actes et tables d’état civil donc, mais aussi les fiches matricules, ou les actes notariés. En revanche pour les photos et les articles de journaux, il faut légèrement l’adapter.

Pour les photographies, diapositives, cartes postales :

NOM + ÉVÉNEMENT / LIEU

Il est plus facile de se souvenir de ce que la photo représentait que de la date à laquelle elle a été prise. C’est pour cette raison que la date n’apparaît pas dans cette combinaison. Et comme les photos sont des documents visuels, il n’est pas forcément nécessaire d’y ajouter des pictogrammes.

Les photos peuvent d’abord être regroupées en fonction de l’événement dont elles témoignent (toutes les photos d’une même cérémonie dans le même dossier), du lieu où elles ont été prises ou des personnes qu’elles prennent comme sujets (toutes les photos de Martine dans la même boîte). Mais dans tous les cas, je te suggère de nommer tes fichiers en indiquant à nouveau ces éléments.

Pour les articles de presse : 

NOM + ÉVÉNEMENT + REF

Pour les coupures de journaux, la priorité c’est de préciser le NOM des personnes concernées, puis l’EVENEMENT relaté. Tu peux ajouter l’intitulé du journal et la date d’édition, surtout si ce n’est pas visible sur la coupure en question (c’est la REF). Tant pis si ça donne un nom de fichier à rallonge : ce qui compte c’est que tu puisses facilement identifier d’où vient l’information. 

Les avantages de ces codes triches

Tu l’as compris, l’idée c’est d’aller au plus simple et logique possible. Promis, ce système est facile à tenir sur le long terme (parole de Bazarwoman). Grâce à la combinaison infos basiques + illustrations, tu ne perds pas de temps : en généalogie, ça ne se refuse pas. Tu vas enfin pouvoir te consacrer à ce qui t’intéresse vraiment. Et grâce aux icônes et aux couleurs, ce sera encore plus chouette de t’y mettre !

Il existe beaucoup d’autres possibilités de s’organiser quand on fait des recherches généalogiques : on peut par exemple regrouper ensemble tous les documents qui concernent une même personne. 

Je ne trouve pas ça très pratique, car un document peut concerner plusieurs membres d’une famille, et en faisant des copies pour le dossier de chacun tu risques de t’encombrer inutilement. Comme les capacités de stockage de ton ordinateur, ton cloud ou ton appart sont limitées, c’est plutôt à éviter.

Et il y a aussi les classements plus techniques qui préfèrent aux noms de personnes les numéros de Sosa (une personne = un numéro). Avec ce procédé, c’est sûr qu’il y a moins de risques de mélanger deux homonymes, mais cela implique aussi d’avoir toujours son arbre sous les yeux.

Moi, quand j’ai deux Pierre Trucmuche, je préfère organiser mes fichiers en utilisant les initiales des autres prénoms. Une façon simple d’éviter les erreurs. Et s’ils n’en ont pas, je mentionne au choix les dates de naissance ou de décès, leur métier, leur région… bref quelque chose qui me permettra sans problème de les différencier.

Bonus : les transcriptions

Un truc très utile, en particulier parce qu’il t’évitera une ride du lion prématurée, c’est la transcription de tous les écrits. Plus besoin de plisser les yeux pour déchiffrer une énième fois des pattes de mouche baveuses sur un scan mal contrasté. Il te suffit de copier dans un fichier texte l’ensemble d’un document et de le joindre à l’original.

Tu peux en profiter pour surligner les données importantes. Dans certains cas, une copie du document à annoter à ta guise sera plus judicieuse (en particulier pour les photos de groupe où tu pourras indiquer les noms des personnes identifiées).

Les meilleurs codes triches pour organiser tes archives

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